Le prix d’une intervention de chirurgie réfractive varie selon les centres, le chirurgien, le type de technique et le matériel utilisés. Il est globalement corrélé à la qualité de la prestation délivrée, sauf cas extrêmes très particuliers. Après la chirurgie de la cataracte, la chirurgie réfractive est l’acte le plus pratiqué en nombre, toutes spécialités confondues : les candidats ne manquent pas, et les centres et/ou chirurgiens qui pratiquent une politique de recrutement fondée principalement sur une incitation tarifaire avantageuse (politique « low cost ») le font généralement pour attirer une clientèle qui leur ferait autrement défaut.
Ceci est d’autant plus pénalisant pour la qualité de l’acte délivré que les technologies utilisées en chirurgie réfractive sont très coûteuses : un laser excimer ou un laser femtoseconde de dernière génération représente un coût unitaire proche de 600 000 € (hors entretien). Ainsi, la qualité a un prix… L’amortissement de ces technologies explique que les tarifs pratiqués dans les centres reconnus et équipés de matériel moderne soient supérieurs (proches de 3 000 € pour les deux yeux à Paris) à ceux proposés dans certains établissements qui ne bénéficient pas des mêmes sophistications et font d’un prix d’appel alléchant leur argument principal (on peut trouver des procédures proposées à moins de 2 000 € pour les deux yeux, ce qui est incompatible avec la délivrance d’une prestation conforme aux standards actuels en matière de technologie).
La chirurgie réfractive n’est pas qu’un acte chirurgical : c’est une démarche, un parcours qui ne commence ni ne s’achève avec la réalisation de l’intervention proprement dite. De la consultation préopératoire jusqu’au suivi post-opératoire, il est important de bénéficier du meilleur et du maximum de garanties et de qualité dans les explorations, l’information et les soins délivrés.
Enfin, le coût de la chirurgie réfractive peut être comparé à celui de la correction par lentilles de contact mensuelles ou journalières. Ce calcul doit tenir compte de l’âge du patient (qui conditionne la durée effective du port de lentilles). Les lentilles à port journalier (sans entretien) ont un coût supérieur à celui des lentilles mensuelles. Si le prix des lentilles à port quotidien est d’environ 500 € par an, le coût d’une intervention de LASIK, égal à 3 000 €, est amorti en six ans.
La chirurgie réfractive n’est pas remboursée par la Sécurité sociale en France. Certaines mutuelles ou assurances privées proposent toutefois des forfaits à leurs adhérents.
Contrairement à une idée reçue, le simple fait de posséder un certificat médical attestant que vous avez été opéré et que le port de corrections n’est plus nécessaire — qu’il ait été rédigé ou non par un ophtalmologiste agréé par la préfecture — n’est pas suffisant. Il faut faire modifier votre permis de conduire auprès de la préfecture dont vous dépendez, afin que la mention relative au port obligatoire de verres correcteurs soit supprimée. Dans ce cas, c’est à l’autorité préfectorale de statuer, sur proposition de la commission médicale du permis de conduire ou d’un médecin agréé, après examen du conducteur et formulation d’un avis.
Classiquement, les femmes myopes enceintes pouvaient présenter une légère augmentation de leur myopie, surtout chez les primipares. Mais ces données datent d’une époque où l’âge moyen à la première maternité en France était de 22–23 ans. Aujourd’hui, il est de 30 ans et continue de progresser chaque année. À ce stade de la vie, la stabilité réfractive est bien plus grande : les variations sont moins fréquentes, de moindre amplitude et ne sont plus soumises aux fluctuations terminales de la croissance.
À l’heure actuelle, la chirurgie cornéenne existe depuis plus de vingt ans : le premier cas français remonte à 1994.
Des lentilles souples peuvent parfaitement être adaptées après chirurgie en cas de myopie résiduelle. Il est également possible, si vous le souhaitez, de porter des lentilles correctrices colorées.
La myopie, et plus particulièrement la myopie forte, diminue les performances de la rétine en vision mésopique (faible éclairage). Le laser excimer supprime vos lunettes ou vos lentilles, mais n’améliore pas la qualité intrinsèque de la rétine en basse lumière : vous ne verrez donc pas mieux la nuit qu’avec vos corrections actuelles.
Oui : en supprimant l’épaisseur des verres, on réduit les aberrations optiques latérales et on élargit le champ visuel. Toutefois, si votre acuité corrigée maximale n’atteint pas 10/10e, il est peu probable que vous voyiez 10/10e après l’intervention, car l’acuité dépend aussi de l’état global de la cornée, du cristallin et, surtout, de la rétine.
C’est possible, notamment chez les myopes forts, en raison d’aberrations résiduelles (halo, léger dédoublement) ou d’un déficit de correction. En pratique, le confort visuel et l’absence de verres épais compensent souvent ces légers inconvénients dans la vie quotidienne.
Le kératocône affaiblit la résistance de la cornée : le Lasik y est contre-indiqué et le laser de surface doit être utilisé avec une extrême prudence pour éviter l’ectasie (déformation cornéenne pouvant survenir longtemps après).
La chirurgie excimer ne crée pas la presbytie : elle la révèle. Un myope peut lire de près sans lunettes, quel que soit son âge. Après correction, un patient de plus de 45 ans devra porter des lunettes de lecture, car la presbytie devient apparente.
Le risque pour chaque œil est heureusement très faible. Le risque pour les deux yeux est donc deux fois très faible. Ce risque peut être pris le même jour ou à quelques jours d’intervalles. 95 % des cas se sont font des deux cotés durant la même séance.
Les avantages d’avoir les deux yeux opérés dans la même séance sont les suivants : réduction du stress chirurgical, moins de déplacement pour vous et surtout moins de décalage entre les deux yeux.
En effet, après une intervention de chirurgie réfractive, il est plus souvent très difficile de supporter des lunettes avec un seul verre correcteur, l’autre ne portant qu’un verre neutre : l’image qui se forme au nivêu du cerveau, dans ces cas là, une taille différente à droite et à gauche et la superposition de l’image (appelée fusion) se fera difficilement, avec dans la plupart des cas une vision double.
Aussi après une chirurgie réfractive d’un seul œil, la vision sera pendant quelques temps monoculaire et le patient choisira soit l’œil opéré sans correction, soit l’œil non opéré avec correction. La majorité des patients préfère être opéré les deux yeux à la fois pour optimiser les résultats de ces opérations. Sinon, un délai de quelques jours est suffisant entre les deux opérations. La solution idéale est de pouvoir porter une lentille de contact sur l’œil non opéré en attendant que ce dernier soit opéré dans le cas où le choix se porterait sur l’intervention en différer du deuxième œil.
Jamais arrivé en France, ce risque reste théoriquement possible (opacification cornéenne, infection intraoculaire) : d’où la nécessité absolue d’une aseptie rigoureuse et d’un suivi attentif post-opératoire.
Non pendant l’intervention dans toutes les techniques. Après un laser de surface, une gêne douloureuse peut persister 2 à 4 jours. Le Lasik et le Smile sont indolores, sauf les premières heures où larmoiement et photophobie peuvent survenir, puis disparaissent après une bonne nuit de repos.
Pour corriger une forte myopie, il faut amincir la cornée ; au-delà d’une certaine correction, le tissu cornéen restant devient insuffisant, ce qui rend l’excimer inadapté.
Une simple analgésie à l’aide de collyre. Un tranquillisant est souvent prescrit avant l’intervention.
Elle ne figure pas sur la nomenclature des actes remboursés ; seule votre mutuelle peut, selon son contrat, prendre en charge une partie des frais.
Respecter votre ordonnance : instiller collyres antibiotiques, anti-inflammatoires et lubrifiants ; ne pas porter de correction optique sur l’œil traité ; protéger vos yeux avec des lunettes de soleil quelques jours.
Généralement à partir de 19 ans, lorsque la réfraction (myopie, hypermétropie, astigmatisme) est stable depuis au moins un an. Aucun seuil d’âge supérieur n’est fixé.
Non (pas de prise en charge Sécurité sociale). Pour les techniques à récupération rapide (Lasik, Smile), la reprise du travail est possible dès le lendemain ; des congés peuvent être prévus pour les métiers à risques.
Les exigences visuelles des professions (armée, police, transport, etc.) évoluent constamment : vérifiez auprès des administrations concernées.
Une surface est dite asphérique lorsqu’elle ne présente pas la forme d’une sphère : la courbure varie selon les méridiens. L’asphéricité de la cornée et du cristallin contrôle les aberrations sphériques ; elle importe d’autant plus que la pupille est grande. Environ 80 % des cornées voient leur courbure diminuer légèrement du sommet vers la périphérie (rayon moyen à l’apex : 7,8 mm, soit ~43 D).
Il est recommandé de patienter au moins une semaine avant de reprendre des activités physiques modérées (marche, vélo). Pour les sports de contact (football, rugby, arts martiaux) ou les disciplines aquatiques (natation, plongée), attendez 3 à 4 semaines, afin de garantir une cicatrisation cornéenne optimale et éviter tout risque d’ectasie ou d’infection. N’hésitez pas à demander à votre chirurgien des recommandations personnalisées selon votre sport et votre guérison.
Le laser est piloté par un ordinateur qui est lui même programmé par l’homme.
Une programmation satisfaisante sur un laser correctement entretenu et maintenu et surtout un programme individualisé sont des gages de sécurité.
À Anjou-Vision tous les appareils sont neufs et version 2015
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